Début 2022, l’Association les Miels de Bretagne s’inquiétait des risques liés à la vente de miel.
Ils se confirment hélas un peu plus chaque jour : fraudes sur l’origine, ou sur la composition, difficultés pour les apiculteurs professionnels bretons à vendre leur miel face à des miels importés à bas coût…
Le rapport “From the hives” (De la ruche) publié par la Commission européenne en mars de cette année faisait le constat alarmant que 46% du miel importé de pays hors Europe ne serait pas vraiment du miel.
D’après ce rapport, les mauvaises pratiques observées sont les suivantes:
- Utilisation de sirops de sucre pour falsifier le miel et en faire baisser le prix, tant dans les pays tiers que sur le territoire de l’UE,
- Analyses dans des laboratoires accrédités pour adapter les mélanges miel/sucre afin d’échapper à une éventuelle détection par les clients et les autorités officielles avant les opérations d’importation,
- Utilisation d’additifs et de colorants pour falsifier la véritable source botanique du miel,
- Masquage de la véritable origine géographique du miel en falsifiant des informations de traçabilité et en supprimant les pollens.
Sur la base de ces éléments et de l’étude dans son ensemble, la Commission européenne déclare qu’il existe de fortes suspicions selon lesquelles une grande partie du miel importé de pays tiers et jugé suspect d’être frelaté reste présent et non détecté sur le marché de l’UE.
La marque collective « Les Miels de Bretagne » vise à répondre à ce contexte en protégeant les consommateurs et les apiculteurs. Elle garantit en effet un miel de qualité, 100% breton de la fleur à la petite cuillère !
Photo ©Alexandre PAQUET et Ludovic FAUVEL